GOOSSENS Katheline

Dans sa spontanéité, son immédiateté, l’encre est le médium le plus adapté pour parvenir à cette peinture du souffle. La force et l’élan vital – principes fondamentaux de l’être – se révèlent comme un parfum d’humanité, lorsque l’art émerge de cette essence de vie. Au-delà du visible, il y a la vérité invisible.
Voyage fascinant, le réel n’est que prétexte. L’art permet ainsi d’unifier toute vie. La peinture du souffle : entre ciel et terre, à travers les encres, me permet de vivre cette jubilation intérieure – cette respiration du monde.
Revenir à mon essence fondamentale et à mon moi le plus profond…
Encre de l’énergie et de la vie. Pour conclure, je souhaiterai citer les mots de ce maitre bouddhiste et grand homme de paix, Daisaku IKEDA : « Vivre n’est pas facile ; comme les rosiers, la vie a des épines. L’art est la rose qui s’épanouit sur ce rosier. La fleur n’est autre que soi-même. C’est notre humanité. Libérer l’humanité qui existe en soi, voilà l’art. »